top of page

Port-au-Prince est la capitale politique et économique d'Haïti et la ville plus peuplée. L'aire urbaine compterait près de 2 470 762 habitants. Elle est aussi le chef-lieu du département de l'Ouest et de l'arrondissement de Port-au-Prince.

 

Le 12 janvier 2010, cette ville a été profondément dévastée par un tremblement de terre de magnitude 7,0 sur l'échelle de Richter.

 

 

Port-au-Prince

La statue du Marron Inconnu, “Nèg Mawon” en créole se  trouve dans la capitale haïtienne, juste en face du Palais National. Un esclave tient dans sa main droite une machette, symbole de la résistance et dans l’autre main une conque de lambi un instrument dont le son était utilisé comme signal de rassemblement.
 
Le marronnage fut un puissant mode de résistance que les esclaves noirs adoptèrent très tôt non seulement en Haïti et dans les Antilles, mais aussi dans toutes les colonies esclavagistes. 
En général, les marrons s’enfuyaient dans les montagnes et les hautes forêts du centre de l’île où ils réussissaient à vivre, parfois durant des années, sans être inquiétés. La pratique du marronnage, a souvent favorisé les mouvements insurrectionnels. Seuls deux de ces mouvements parvinrent à terme et aboutirent à la reconnaissance de sociétés marronnes autonomes: Haïti  et les communautés bushinengées du Surinam. Haïti est restée le cas le plus célèbre en devenant, en 1804, la première République noire indépendante.

 

Le Marron Inconnu est une œuvre du sculpteur Albert Mangonès. Cette sculpture est devenu une icône pour Haïti et le symbole de la liberté et de l’indépendance à travers tous les pays de la Caraïbe. Elle a été utilisée par les Nations-Unies en 1989 comme motif central du timbre-poste commémorant l’article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme: «Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes».

Le Marron Inconnu

Le Musée du Panthéon National Haïtien

Place des Héros de l'Indépendance

Artisanat local

La construction du bâtiment qui loge ce musée a débuté en juin 1973 pour prendre fin en décembre 1974. Il est inauguré comme Mausolée des Pères de la Patrie,  le 18 mai 1975. Puis, avec la publication du décret du 20 octobre 1982 une nouvelle vocation lui est conférée en avril 1983 : le Musée du Panthéon National (MUPANAH) est créé.

 

L’architecture du monument exprime la philosophie du vécu des peuples de cette terre, souvent opprimés et pourtant artisans de leur propre  émancipation. Sa conception est l’œuvre de l’architecte français Alexandre Guichard. Son homologue haïtien Albert Mangonès a travaillé à sa réalisation. L’édifice abrite tout d’abord, un Panthéon qui conserve précieusement les Restes des  Pères de la Patrie: Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe et Alexandre Pétion.

 

Elle dispose, ensuite, de deux salles d’exposition. La première, consacrée à l’exposition permanente du musée, met en valeur des objets témoins et des documents historiques de la période précolombienne jusqu’à la période contemporaine, en passant par la période révolutionnaire pendant laquelle l’Armée Indigène a combattu le système colonial pour parvenir à la création du premier État Noir Indépendant du monde : Haïti.

La place des héros de l’indépendance au Champs de Mars à Port-au-Prince a été construite en 1954 à l'occasion du 150ème anniversaire de l'indépendance. On trouve à proximité de cette place, le Musée du Panthéon National et  le Palais National.

 

Sur cette place on a construit des statues des quatre héros de l'indépendance : Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe, Toussaint Louverture et Alexandre Pétion. La statue équestre de Dessalines, œuvre du sculpteur américain Richmond Barthe, domine le bassin du haut de son piédestal. A droite de la perspective, le monument à pied de Pétion sur son socle en granit rouge, ouvre du sculpteur cubain Joseph Sicre.

 

La statue équestre d'Henri Christophe, à proximité du Mupanah, est l'œuvre du sculpteur cubain Ramos Blanco. La statue en pied de Toussaint Louverture, à quelques pas du nègre marron, est également une œuvre de Richmond Barthe. Elle fut dévoilée en 1954 sur la place du même nom, qui fait face au Palais national.

Carnaval des Fleurs

bottom of page